Le réseau est de retour. Personne ne pouvait rien pour nous. Que ce soit Orange, Bouygues ou même le réseau Atila, nous étions coupé du monde. En total immersion avec mer nature qui maintenant nous accepte assez bien, nous quittons "Port Vendres" lundi 17 juin. Nous décidons de mettre le cap sur la Costa Brava. Il se dit tant de choses sur ce paradis, que nous devions nous rendre compte par nous même. 

A la faveur d'une bonne météo le top départ est donné pour rallier le port de Lança. Sans trop nous éloigner de la côte nous profitons de ce que la nature nous offre gratuitement. Il nous suffit de regarder et observer pour nous rendre compte de ce que le temps à façonné, pour nous laisser ce paysage fabuleux de bord de côtes. 

Les falaises tombent à pic pour s'enfoncer dans les profondeurs de la méditerranée.

Cela nous permet de nous approcher très très près de la roche et de pouvoir observer les couleurs aux nuances bleutées et verdâtre qui blanchissent sous l'effet d'un lit de sable blanc.On pourrait croire pouvoir les toucher du bout des doigts en plongeant la main.

Falaise après falaise la ville de Lança apparaît sur la carte. Nuit calme propice à se ressourcer. Nous ne nous attarderons pas le lendemain, et largons les amarres au petit matin. 

Il ya encore beaucoup à voir et sous l'effet du vent d'autan, madame doit se fâchir en début d'après-midi. Les marins d'ici craignent ce vent du nord et je suivrai leurs conseils à la lettre. 

Nous prenons le temps malgré tout de visiter quelques criques bien abritées avec leurs petites plages nous promettant des jours bien insolites pour le retour. Nous passons à proximité de la baie de Cadaquès sans nous arrêter mais qui sera une halte bien venue plus tard. La mer commence à s’animer sous l'impulsion de la fameuse tramontane et nous finirons les deux derniers milles dans la houle machine à laver. Nous entrons a l'abri dans le grand port de Roses ou Rosas.

Rosas sera notre port de référence pour les jours à venir. Depuis cette ville, nous établirons notre programme de croisières qui nous conduira à cette immense marina de Empuriabrava. Gigantesque et de ce fait la plus grande marina au monde. Une ville de la grandeur de Marennes ou toutes les rues sont des accès pour les propriétaires. Ces rues sont finalement des chenaux ou chaque résidence est équipée de son ponton et certaine du garage à bateau avec porte télécommandée, excusez du peu. Le luxe n'est pas caché bien au contraire et en générale le yacht va de paire avec la résidence. Très active, la circulation des navires est incessante et les 7000 propriétaires à l'année accueillent finalement 100000 personnes en été, j'imagine très bien la cohue à la saisons. Nous passerons la journée à empuriabrava à circuler dans ses rues nautiques en se prenant à rêver de Miami qui a inspiré le promoteur


de l'époque dans les années 70

Nous stationnerons notre petit bateau à proximité de la terrasse qui nous servira le repas du midi. L'analyse que nous ferons sera de dire que finalement toute cette beauté ne correspondait pas à notre raison de vivre. Mais oui que c'est beau. 

De retour à notre base, nous étudions l'excursion du lendemain.

Vélos débarqués et batteries pleines charge, ils nous conduiront sur les hauteurs de Rosas profitant des panoramas que nous ne manquerons pas d’immortaliser sur la pellicule. 

Tous n'est pas forcément descriptible mais l'image que nous garderons de cette ville, rappelant les favelas pour les pauvres au Venezuela, à la différence près est que que celles si regorgent de résidences luxueuses toutes plus belles les unes que les autres et si bien fleuries, le plus souvent de leurs bougainvilliers géants. Le centre ville est une peuplades de commerces qui animent des rues très étroites apportant de la fraîcheur et la circulation de grands courants d'air rendant très supportable la chaleur. Cette chaleur profite à ces grosses perruches vertes qui colonisent les innombrables palmiers et ce, dans un vacarme qu'on leurs connais bien. 

Les balades à vélos nous conduiront également un autre jours dans une reserve naturelle peuplée d'une communauté ornithologique qui nous rappelle notre campagne et notre marais et empêchera de nous faire oublier d'où nous venons et ou nous reviendrons. 

Chaque halte nous donne le sentiment de vivre de nouvelles vacances à chaque fois et la Costa Brava nous apporte un dépaysement total et une douceur de vivre avant le roch de l'été qui va apporter dès la dernière semaine de juin son lot de touristes que nous voulons fuir à tous prix. Après cette petite semaine nous décidons de nous remettre en mode nature et nous quittons le port de Rosas avec pour destination la ville de Cadaquès.